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     "Les 841 de Perpignan"    


Des historiens Catalans enquêtent pour retrouver l'identité des victimes de la guerre d'Espagne.

Cimetière Ouest de Perpignan Fosse commune où ont été inhumés de nombreux républicains espagnols condamnés à l'exil.

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Perpignan : des historiens catalans enquêtent pour retrouver l'identité des victimes de la guerre d’Espagne.

Jordi Oliva, Marti Picas et Noemi Riudor

Leur terrain de recherches : le Cimetière Ouest de Perpignan. (Allée du Souvenir)

Ils sont à la recherche d’une fosse commune où ont été inhumés de nombreux républicains espagnols condamnés à l’exil.

Comme seuls documents pour les aider : d'anciennes photos et une liste de 1.500 victimes de la guerre d’Espagne enterrées à Perpignan : "Ceux qui étaient enterrés dans cette fosse venaient pour la plupart des hôpitaux de Perpignan, pour l’essentiel il s’agissait de réfugiés de guerre provenant des camps d’internement montés à la hâte sur les plages des Pyrénées-

Aujourd'hui, la fosse commune n'existe plus.

Les corps ont été déplacés dans un ossuaire sous forme de dalle. Lors des recherches, une plaque interpelle les historiens. Celle de Fernando Cires. Tout de suite, ils retrouvent ce nom sur la liste des victimes disponibles en ligne. L’homme est déclaré mort à 31 ans : « En effet, à la position 365 de la liste on trouve Fernando Cires, on observe qu’il est né en 1920 à Barcelone, on sait qu’il est mort à l’hôpital militaire de Perpignan le 23 février 1939 », explique Jordi Oliva, historien.

Fernando n'est donc pas mort à 31 ans, mais à 19 ans.

 

Vendredi 9 décembre 2022 suite à des demandes de renseignement émanant de familles de victimes, une délégation composée de Raymond SAN GEROTEO, Louis OBIS, Augustin FERRER et Federico LORENTE s’est rendue au cimetière ouest – parcelle O Bis. À la grande surprise, le mur qui portait le panneau mentionnant le nom des victimes avait disparu, laissant un mur totalement nu.

Après quoi, la délégation s’est rendue à l’accueil pour obtenir des explications.

Le gardien du cimetière nous a confirmé que ce panneau avait été installé par les trois historiens catalans puis avait été enlevé par la Mairie de Perpignan - Service des cimetières. Heureusement, les historiens ont fourni un dossier extrêmement précis sur le travail réalisé qui comporte tous les noms des 841 victimes. Cela a permis au Président de répondre aux familles concernées. L’Amicale dispose désormais de cette liste.

Reste à « Régulariser » la situation afin de réaliser et installer une plaque commémorative avec le nom des victimes. Le devoir de mémoire est essentiel.

Raymond, Louis, Augustin et Federico

    Josep BARTOLI    

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Les Tirailleurs Sénégalais au Camp de Concentration d'Argelès sur Mer

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Les mensonges, la diffamation et les silences ont été imposés par la dictature pour faire plier los Vencidos, survivants d'un enfer et leurs descendants. Si l'abandon volontaire de pans entiers de notre histoire nourrissait les oublis stratégiques, les édulcorations et les falsifications, la peur l'a aussi alimenté des années durant. Aujourd'hui, la conscience et la parole libérées ont permis de grandes avancées. Parler enfin de ce qui s'est passé équivaut à le rendre réel. Les mots et les images rendent vrai ce qui était si longtemps gardé dans le cœur et dans les mémoires sous perfusion des témoins. Nous vous livrons ici une des pages des plus tragiques de notre Histoire. Les répressions franquistes ont fait 140 000 victimes : assassinats, exécutions, morts de faim, de froid ou sous la torture dans les prisons ou dans les 300 camps de concentration franquistes ou sous les bombardements. Nous ne pouvons pas évaluer tant d'autres morts dites naturelles qui vont exploser entre 1936 et 1948 : suicides et accidents pour le moins suspects. Hormis la liste qui rappelle toutes les tueries franquistes, complétée au fur et à mesure des découvertes, nous mettons en exergue six dossiers significatifs parmi les centaines à disposition. Nous voulons à travers cet exposé que les nouvelles générations apprennent une fois pour toute à condamner le coup d'État fasciste, à dénoncer les crimes commis par une dictature qui trop longtemps eut les faveurs du monde occidental, dit libre. RSG